Gérer une société de chasse, c’est gérer entre autre un territoire cynégétique, et pour cela, il faut des moyens pour procéder aux lâchers de reproduction, à la protection des cultures etc.
Ces moyens proviennent essentiellement de quatre sources : les cartes de sociétaires, les subventions de la Fédération, le repas annuel des chasseurs et la vente de pain de campagne, cuit au feu de bois. Cette dernière opération se déroule évidemment sur un seul week-end dans l’année. Elle mobilise une vingtaine de volontaires, qui pour pétrir, qui pour transporter les paillassons garnis de pâte bien levée, qui pour chauffer les fours, enfourner à la bonne température (la couleur brun léger de l'épi de seigle maintenu quelques secondes dans le four servant de témoin) et surveiller la cuisson …
Enfin arrive la distribution du produit, sa cuisson étant un critère de choix décisif ; en fait, la prospection est limitée, car la qualité du produit et l'engouement qu'il suscite font qu'il est presque retenu avant d'être fabriqué…
Bien sûr, les différentes tâches sont entrecoupées de moment de convivialité tels que la pause casse croûte, la pause repas ou encore la pause apéro en fin de journée le vendredi ou à midi le samedi...
Mais la réussite de l'ensemble de l'opération est conditionnée par une solidarité et une bonne entente générale sans lesquelles la Société de chasse ne survivrait pas.